Ethiquable, un commerce équitable exigeant

La coopérative Ethiquable - Paysan d'ici se développe en France et à l'étranger. Découvrez dans cette vidéo, le témoignage de ces producteurs français, ainsi que le fonctionnement et les bénéfices de la coopérative pour un producteur.

Gilles Billaud, producteur de piment d’espelette, Pyrénées-Atlantiques

"Le commerce doit être équitable partout, notamment dans le monde paysan, où il ne l’est pas souvent."

Dominique Bissardon, producteur de petits fruits – Monts du Lyonnais

"Pour nous le commerce équitable c’était vraiment un projet de redonner du sens à la production et que dans le circuit de commercialisation, que le paysan ait sa place."

Laurent Gauthier, producteur de céréales et éleveur – Ille et vilaine

"On considère que c’est avec le temps que les bonnes choses se font. Le mieux en fait c’est de constituer des partenariats basés sur la confiance."

Equitable en France : s’engager sur des prix rémunérateurs basés sur les coûts de production

Alexandre Dufour, cueilleur de plantes aromatiques et médicinales – Puy de Dôme

"L’intérêt de travailler avec Ethiquable c’est vraiment d’avoir des prix qui sont justes.

Nos prix, ils sont faits grâce à des coûts de productions. Donc on fait des fiches : chaque plante qui est cueillie ou cultivée, on fait toutes les étapes, jusqu’à la vente. Et on calcule combien coûte le prix. On est pas dépendant d’un prix du marché."

Equitable en France : des contrats de 3 ans renouvelables

Julien Dubourdieu, responsable du service agricole Coop Coufidou – Sainte-livrade-sur-lot

"Avec Ethiquable on a des contrats de 3 ans. Ça fait une sécurité, on sait qu’on a un débouché pendant 3 ans. Et on peut demander à des producteurs de passer dans un mode de culture avec du débouché."

Marc Mirabel, président de la coopérative Vivaplantes – Ardèche

"On peut envisager de planter des plants sur du plus ou moins long terme. On peut se permettre de dire ça à nos agriculteurs parce que justement on a un contrat. Et que le contrat est reconduisible."

Bio en France : appuyer des pratiques agro-écologiques.

François Peloquin : céréaliculteur – fermes de Chassagne en Charente

"Ce sont des cultures qui s’intègrent très bien dans nos sols. Ce sont des légumineuses qui produisent de l’azote. Ce qui permet de cultiver dans le même sol des céréales. Donc les légumineuses ont complètement leur place, mais il fallait assurer une bonne rémunération pour qu’on puisse continuer à les produire sur nos fermes."

Bio en France : Accompagner les conversions à l’agriculture Bio

Jérémy Grève, technicien bio – coopérative Qualisol - Gers

"Le fait d’avoir développer ces cultures nous permet d’avoir des rotations qui sont plus faciles à gérer, et qui font un blé de meilleure qualité."

Philippe Sfiligoï , producteur de prunes d’Ente Bio – Coop Coufidou – Tarne et Garonne

"J’ai pris du plaisir dans mon métier, j’ai redécouvert mon métier, de retrouver le sol, de retrouver les arbres, de retrouver un fonctionnement tout à fait naturel. Et c’est ça qui est important dans le bio."

Michel Rieu, céréaliculteur – coopérative Qualisol - Gers

"Avec l’agriculture biologique, on a vraiment l’impression d’être agriculteur, parce qu’on se remet en cause tout le temps."

Encourager les étapes de transformations par les organisations de producteurs

Jacques Serrand, paysan meunier-  coopérative greniers Bio d'Armorique Ille et vilaine.

"L’objectif c’était de créer une coopérative et de développer des filières qui soient maîtrisées par les producteurs pour se réapproprier la valeur ajoutée de la transformation du produit."

Pour développer la valeur ajoutée chez les producteurs

Cyrille Moulin – producteur de fruits rouges – Terr’Etic – Monts du Lyonnais.

"Moi ce qui m’a amené à redémarrer du fruit sur ma ferme, c’est cette opportunité de transformation."

Pierre Giovanelli, gérant Nat et Bio - Abricot, pêches, nectarines en Pyrénées-Orientales

"Ce partenariat permet d’avoir une activité supplémentaire au niveau de l’atelier. Une activité qui est en plein développement. Aujourd’hui c’est très intéressant et très pertinent pour la culture."

Offrir de nouveaux débouchés rémunérateurs

François Peloquin : céréaliculteur – fermes de Chassagne en Charente

"Et là Ethiquable nous permettait de nous ouvrir sur de nouveaux marchés, et notamment sur le marché de la grande distribution, sur lequel nous ne sommes pas présents."

Laurent Gauthier, producteur de céréales et éleveur – Ille et vilaine

"Les circuits courts c’est intéressant, mais c’est aussi très chronophage. On a encore la maîtrise de nos produits, et en même temps on se charge pas de tout, tout le circuit jusqu’à la commercialisation."

Cyrille Moulin – producteur de fruits rouges – Terr’Etic – Monts du Lyonnais.

"Si c’est un circuit long, le circuit dans le cadre du commerce équitable, il est quand même sécurisé par rapport à d’autres circuit long c’est sûr."

Soutenir des organisations de producteurs autonomes et démocratiques

Julien Dubourdieu, responsable du service agricole Coop Coufidou – Sainte-livrade-sur-lot

"La coopération par rapport à cette dynamique bio, elle intervient à plusieurs endroits. Déjà au niveau amont, on aide les producteurs, on finance les méthodes de lutte alternative, on finance des semences de couverts végétaux."

et accompagner leurs projets sur les territoires.

Alexandre Dufour, cueilleur de plantes aromatiques et médicinales – Puy de Dôme

"Ça permet d’installer des gens, des gens qui peuvent vivre de leur métier."

Cyrille Moulin – producteur de fruits rouges – Terr’Etic – Monts du Lyonnais.

"La perspective c’est d’augmenter ses volumes de productions mais pas forcément pour augmenter la production sur nos fermes, mais pour pouvoir accompagner d’autres producteurs qui démarrent des productions de fraises par exemple."

Guy Ginisty, président de l'association Paysans du Rance - châtaines Aveyron

"On se retrouve avec des gens passionnés pour améliorer et conserver le patrimoine. C’est notre démarche. On la trouve beaucoup plus positive pour le développement d’une région, quand on a un débouché au départ."

et accélérer leur impact

Julien Dubourdieu, responsable du service agricole Coop Coufidou – Sainte-livrade-sur-lot

"On a une dynamique qui est lancée au niveau de la coopérative. On a 3 producteurs en bio, 5 producteurs en conversion, et notre objectif c’est d’avoir à l’horizon 2025 30% du verger en bio.

On va vers 400 agricultures qui seront bio dans les 2 ans à venir."

Pierre Giovanelli, gérant Nat et Bio - Abricot, pêches, nectarines en Pyrénées Orientales

"Aujourd’hui, le partenariat avec Ethiquable, nous apporte un contact avec le consommateur, avec les consommateurs en général, très intéressant. Ce contact là et ce partenariat nous a permis de faire évoluer nos fabrications, tant au niveau qualitatif que quantitatif."

Marc Mirabel, président Sica Viva Plantes – plantes aromatiques et médicinales Ardèche

"Aujourd’hui on sent une meilleure pérennisation du chiffre d’affaires parce qu’il y a tous ces contrats qui sont là pour rassurer les banquiers."

Cyrille Moulin, producteur de fruits rouges – Etic’Monts Bio Loire

"Aujourd’hui, l’apport principal c’est une stabilisation des volumes qu’on a à produire sur l’année, qui est assurée, au prix qu’on connaît. Les arrangements par rapport aux matières premières nécessaires pour la fabrication de nos produits. C’est une base plus que solide qui sécurise le développement de la structure. C’est certain."

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