Pionnier de la torréfaction bio-équitable, Café Michel est une scop: une société coopérative de production. Cela signifie que l'entreprise appartient à ses employés qui ont racheté le fond de commerce en 2006. Les valeurs d'un agriculture bio et équitable sont très ancrés à tous les niveaux de la production des cafés, thés et chocolats. Ainsi, il est possible de tracer l'origine de chaque café jusqu'à la coopérative et même d'en savoir plus sur les producteurs !
Ce sont les plus nombreuses, elles répondent au besoin du marché en terme de goût et de qualité.
Retrouvez une interview d'un caféiculteur de la coopération Sol Y Cafe au Pérou : Omer Elena Flores.
Ce producteur nous explique qu'il est déjà la 3ème génération de caféiculteur dans sa famille. Rejoindre la coopérative Sol Y Cafe a permis à Omer et d'autres caféiculture de développement leur culture et leur méthode de préparation des grains. Les échanges avec les autres producteurs ainsi que les ressources mises à disposition par la coopération, leur donne des idées de tests sur des étapes comme sur la fermentation.
Au Pérou, Café Michel travaille avec deux autres coopératives : Norandino et Oro Verde. Cette dernière participe aussi à un système d'agrécologie pour préserver la biodiversité amazonienne.
La coopérative Majomut s'est créée en 1981, comme Café Michel. Jusque dans les années 70, les paysans des montagnes ne cultivaient pas le café. Depuis plus de 1000 familles de l'Alto Chiapas sont engagées dans l'agriculture bio et équitable du café, ainsi que dans le micro-crédit et la promotion des femmes.
Le but de cette coopérative est d'accompagner les communautés indigènes, éloignées de plusieurs heures de route sur ce vaste territoire montagneux. Ainsi, dans chaque village on retrouve une personne référente, un technicien agricole, rémunéré par la coopérative qui facilité le transport des cerises entre le village et le centre de collecte.
La totalité de leur café est revendu à Café Michel, ce qui représente 320 tonnes par an.
Apodip regroupe 350 producteurs qui mettent en place des pratiques d'agro-écologies pour conserver leur environnement. Surtout qu'ils sont situés au bord de la Réserve de Biosphète Sierra de Las Minas : une des réserves naturelles les plus riches d'Amérique Centrale.
En plus du café, cette coopérative produit également de la cardamone et du cacao. Cela permet aux producteurs de diversifier leur revenus et surtout de garantir une économie en cas de maladie des plants (comme la rouille du café) ou bien des diminutions de l'offre et la demande.
Descendants des peuples Lenca, les producteurs de café ont conservé les techniques d'agricultures traditionnelles. Ils disposent ainsi d'un des systèmes de productions biologiques les plus sophistiqués d'Amérique Centrale. Basé sur le modèle des 5 M : Micro-organismes de montagne, Molécultes vivantes, Matière organique, Minéraux et Matière grise, ce modèle permet de sauvegarder l'environnement et d'éviter d'utiliser des engrais chimiques.
Comsa produit plus de 10 000 tonnes de café par an et les revend dans plus de 20 pays.
Situé au sud-ouest de la Colombie dans une zone montagneuse, la coopérative Fondo Paez permet aux minorités locales de revendiquer leur culture et leur agriculture traditionnelles.
Les grains de café sont issus de variétés locales, entièrement biologique sans engrais chimique. Ils sont séchés naturellement au soleil et sont revendus dans les circuits de commerce bio et équitable.
Les producteurs de café sont situés sur le versant occidental des Andes. L'exportation directe de leur produit leur procure fierté et reconnaissance de leur travail. Le café équatorien a plutôt mauvaise réputation au niveau mondiale, ce qui induit des prix bas. Pourtant, ce sont des grains d'altitudes disposant d'une vaste palette organoleptique qui peut être largement mise en valeur et produire un café de qualité.
Regroupant 190 producteurs de café, l'Union ProAgro est sur le versant amazonien de la cordillères des Andes. Soucieux de protéger la forêt et la biodiversité, l'objectif de cette coopérative est de générer une agriculture plus durable grâce à la culture à l'ombre.
Pour aider les 200 familles de caféicultures, Café Michel met à leur disposition des outils de formation en permanence. Cela permet de pérenniser la coopérative avec les paysans locaux.
Damota Wolayta Farmers Coop Union regroupe elle-même une dizaine de coopératives qui ont pour but de mettre en avant leur café Moka Sidamo. Les grains représentent un revenu complémentaire non négligeable à leur agriculture de maïs, haricots rouge et de teff.
Malgré les 24 000 membres au total, cette coopérative reste aux mains des petits producteurs, pour les petits producteurs dans une vraie volonté de solidarité.
Actuellement, l'agro-agriculture n'existe pas dans ces régions. Les caféiers sont cultivés en plein soleil et ont une durée de vie plus courte. Les nouvelles pratiques plus écologiques mise en place depuis peu, permettent de diminuer les problèmes liés à l'érosion des sols. Le juste prix auquel est acheté le café par Café Michel, permet aux producteurs de transitionner vers une agriculture plus durable.
Développée par la politique coloniale, la culture du café fait désormais partie intégrante de l'économique du pays : 55% de la population du Burundi en dépendent. Les producteurs ont besoin d'accompagnement développer et rentabiliser leur culture à un prix juste pour leur café de qualité. Café Michel leur offre une solution de commerce équitable en direct pour leur agriculture biologique.
Malgré une guerre civile quasi permanente depuis 15 ans, les 12 500 producteurs de café restent déterminé dans culture de leur café des hautes terres volcaniques au bord du lac Kivu.
Sopacdi est la première coopérative de la République Démocratique du Congo a exporter un café 100% Arabica biologique et équitable. La vente de ce café offre aux familles des paysans une bien meilleure qualité de vie. Avec la mise en place des méthodes d'agro-écologique, le café produit est un véritable café de spécialité premium.
La CPNCK est une coopérative qui a réussi a intégré l'ensemble de la chaine de production du café de la récolte à l'export du café vert, en étant à l'initiative d'un grand programme de construction de petits centres de lavages des cerises de café.